Qu'est-ce que l'inhumation ?

en mémoire de

L’inhumation désigne l’acte d’enterrer un défunt dans un lieu dédié, généralement un cimetière. C’est l’un des deux modes de sépulture autorisés en France, avec la crémation. Profondément ancrée dans les traditions culturelles et religieuses, l’inhumation reste aujourd’hui encore le choix le plus courant pour accompagner une personne décédée vers son dernier repos.

L’inhumation : définition et cadre légal

L’inhumation, aussi appelée “mise en terre” ou “enterrement”, consiste à placer le corps du défunt dans un cercueil, puis à l’enterrer dans un lieu autorisé. 

Avant toute inhumation, plusieurs démarches administratives sont nécessaires :

  • > l’établissement d’un certificat médical de décès ;
  • > la déclaration en mairie du lieu d’inhumation ;
  • > l’obtention du permis d’inhumer ;
  • > la demande d’ouverture de sépulture si une concession existe.

Où peut-on être inhumé en France ?

L’inhumation au cimetière

L’autorisation d’inhumation dans un cimetière est accordée par le Maire de la commune. Pour être enterré(e) dans une commune, il faut que le défunt soit concerné par l’une des situations suivantes :

  • > y être décédé(e) ;
  • > y être domicilié(e) ;
  • > y avoir une sépulture familiale ;
  • > y être inscrit(e) sur les listes électorales (pour les Français établis hors de France).

L’inhumation peut se faire :

  • > en pleine terre (terrain commun ou concession privée) ;
  • > dans un caveau familial ;
  • > dans un enfeu (niche hors-sol) ;
  • > ou dans un columbarium, pour les urnes funéraires.

Les communes doivent légalement offrir un terrain commun (sans concession) d’une durée minimale de 5 ans, gratuit, pour les personnes sans sépulture réservée.

Le règlement du cimetière détermine les modalités de construction et d’entretien de la sépulture.

Peut-on se faire inhumer chez soi ? L’inhumation dans une propriété privée

Cette démarche est permise avec une autorisation préfectorale et sous certaines conditions : 

  • > la parcelle doit être éloignée d’au moins 35 mètres des habitations voisines, hors zones urbaines ;
  • > la nature du sol doit permettre une inhumation sans risque sanitaire ;
  • > une enquête hydrogéologique peut être exigée ;
  • > les héritiers doivent veiller à la pérennité du lieu en cas de vente du terrain.

Cette démarche rare est motivée par des convictions personnelles ou familiales fortes.

Il est aussi possible d’inhumer une urne funéraire à domicile sous conditions et accord du préfet.

Inhumation ou crémation : quelles différences ?

La principale différence réside dans le traitement du corps après le décès :

  • > l’inhumation implique un enterrement dans une tombe avec un cercueil ;
  • > la crémation transforme le corps en cendres, remises à la famille dans une urne funéraire.

L’inhumation permet un lieu physique de recueillement, souvent matérialisé par une stèle ou un monument funéraire. La crémation offre plus de flexibilité pour la destination des cendres (dispersion, columbarium, inhumation de l’urne, etc.).

Traditionnellement, vous devrez surtout choisir entre l’inhumation et la crémation selon les convictions et les volontés du défunt. L’une et l’autre doivent être effectuées au plus tôt, 24 heures et, au plus tard, 14 jours calendaires après le décès.

Inhumation de l’urne funéraire : une autre possibilité

Il est également possible d’inhumer une urne contenant les cendres d’un défunt. Cela permet aux proches de bénéficier d’un lieu de mémoire durable dans un cimetière, au sein d’un columbarium, d’un caveau ou d’un espace cinéraire.

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D’autres formes de sépultures : des alternatives émergentes

D’autres types de sépultures existent. Des méthodes alternatives de disposition des corps après le décès visent à intégrer un sens plus fort ou à être plus respectueuses de l’environnement, comme :

  • > Le don de corps à la science : certaines personnes choisissent de donner leur corps à la science à des fins d’étude médicale ou de recherche. Une fois les études terminées, les restes sont généralement incinérés et les cendres sont retournées à la famille ou dispersées selon les souhaits.
  • > L’aquamation (ou Alcaline Hydrolysis) : l’aquamation est une méthode de disposition des corps qui utilise l’eau alcaline chauffée pour accélérer la décomposition naturelle du corps. Le corps est placé dans une chambre de décomposition spéciale remplie d’une solution aqueuse alcaline et chauffée à une température élevée.
  • > L’humusation : l’humusation est une méthode de disposition qui vise à transformer le corps du défunt en matière organique qui peut être utilisée pour enrichir la terre. Le corps est placé dans un cercueil biodégradable ou directement dans le sol et il se décompose naturellement en matière organique au fil du temps. Cette matière organique peut ensuite être utilisée pour fertiliser le sol et contribuer à la croissance des plantes.

Il est important de noter que les réglementations et les pratiques funéraires peuvent varier en fonction du pays, de la région et des croyances religieuses. Si vous envisagez différentes options pour le mode de sépulture, il est recommandé de consulter les lois locales, de discuter avec des professionnels funéraires et de prendre en compte les souhaits du défunt et de l’ensemble de la famille.

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