Lorsqu'un être cher nous quitte, il est impératif d'en informer les autorités fiscales. Ce geste est essentiel pour éviter des complications ultérieures.
Ainsi, dès que le décès survient, les services fiscaux doivent être rapidement mis au courant. Dans le cas où la personne défunte était mariée, le devoir incombe au conjoint survivant. Si ce dernier n'est pas présent, ce sont les héritiers qui doivent déclarer un décès aux impôts. Pour simplifier cette tâche, le site officiel impot.gouv offre une plateforme permettant de signaler le décès.
Focus sur cette démarche après décès et ses caractéristiques fiscales.
Après la perte d'un être cher, afin de déclarer son décès à l’administration fiscale, la première étape essentielle est de mettre à jour l'adresse de correspondance. Cela facilite toutes les interactions futures avec les entités administratives.
Par ailleurs, ne négligez pas la mise à jour de vos coordonnées bancaires pour assurer la continuité des transactions.
Note importante : il est superflu d'envoyer un certificat de décès aux Finances publiques. Ces dernières sont informées de manière automatique.
Pour un proche célibataire, veuf ou divorcé, il n'est pas nécessaire de faire une déclaration relative au prélèvement. Toutefois, la déclaration de revenus de l'année du décès reste incontournable. Les héritiers sont chargés de régler l'impôt sur le revenu du défunt. Cette somme, une fois déduite, est retranchée de l'héritage.
En cas de décès de votre conjoint ou partenaire de PACS, il est impératif d'informer les autorités fiscales dans un délai de 60 jours. Cette action est primordiale pour procéder à l'ajustement de votre taux de prélèvement à la source.
Si la personne décédée était votre conjoint, deux démarches s'imposent :
Si vous vous acquittez de vos impôts locaux via un prélèvement automatique, il est probable que des ajustements soient nécessaires suite au décès d'un conjoint. Pour un proche célibataire, veuf ou divorcé, la résiliation des contrats est nécessaire. Attention, en cas d'arriérés, les prélèvements mensuels sont suspendus jusqu'à la réception de l’avis d’imposition.
L'héritage requiert également une attention particulière. Selon le lieu du décès, la déclaration doit être soumise dans un délai de 6 mois. Des exemptions peuvent être accordées en fonction de la valeur globale de l'héritage. Il convient de réaliser ces démarches auprès du service départemental de l'enregistrement.
Vous avez des questions liées au décès d'un proche ? La Fondation de France vous aide à trouver les réponses.